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Egypte : Augmenter le nombre d’usines de recyclage des déchets électroniques
La ministre de l’Environnement, Dr Yasmine Fouad, a affirmé que son ministère avait pris des mesures sérieuses et efficaces dans le domaine de la gestion des déchets électroniques, a indiqué la MENA. En fait, ce type de déchets est dangereux pour la santé humaine et pour l’environnement. Les efforts de gestion des déchets ont lieu en coopération avec le ministère des Télécommunications et de la Technologie de l’Informations (TI). La ministre s’était entretenue avec le ministre des Télécommunications afin d’examiner les moyens d’augmenter les investissements dans le domaine du recyclage des déchets électroniques. D’ailleurs, chaque année, le volume total des équipements électriques et électroniques que l’on utilise dans le monde augmente de 2,5 millions de tonnes, indique le site theconversation. com. Téléphones, radios, jouets, ordinateurs – s’ils disposent d’une alimentation électrique ou d’une batterie, ils rejoindront une montagne croissante de « déchets électroniques » après utilisation. D’ici à 2030, cette masse annuelle planétaire devrait atteindre les 74,7 millions de tonnes. En seulement 16 ans, elle aura donc presque doublé. Ces produits contribuent à améliorer les conditions de vie, mais la demande mondiale dépasse désormais notre capacité à les recycler et à les détruire en toute sécurité. Une fois obsolètes et délaissés, ces objets finissent en partie par s’accumuler dans l’environnement, polluant les habitats et nuisant à la faune et aux personnes. Sans un système fiable de gestion des déchets, les substances toxiques contenues dans les objets électroniques comme le mercure, les retardateurs de flamme bromés, les chlorofluorocarbures et les hydrochlorofluorocarbures sont plus susceptibles d’être libérées dans l’environnement et de nuire aux personnes qui vivent, travaillent et jouent dans les « parcs à ferraille » où ils atterrissent.
